Nous voilà reparti avec notre pneu à 5 euros, ce n’est que vers 13h que nous partons et la route principale formant une boucle, j’ai (marie-lise) émit l’idée de prendre un raccourci par la côte qui semblait moins montagneux et ça nous permettai également d’éviter la route principale où les chauffards n’ont rien à faire de ces pauvres cyclistes…
Il s’est avéré que le raccourci était en fin de compte un énorme rallongi et dans de rudes montagnes qui plus est! Nous avons donc perdu beaucoup de temps et d’énergie car nous avons du pousser Pino dans les montées, un effort considérable durant lequel nous avons perdu énormément d’eau, la soif était terrible, le soleil brûlant et nos bidons quant à eux étaient vide… Bref nous avons finalement rejoint la route après 8 kms et environ deux heures… Mais point positif car comme souvent dans les mauvaises choses il y en a un, le paysage était magnifique et nous étions loin des territoires pour « touristes neuneu » comme on aime les appeler… Certains diront il en faut pour tous les goûts chose à laquelle nous nous empresserons de répondre : oui mais il y a des limites…
Enfin après tout ça nous rejoignons enfin la route de Varna, et à 5 kms de cette ville nous n’avancions plus tellement la roue arrière était voilée, donc une pause dévoilage s’est imposée, et la nuit est arrivée… Nous avons continué, traversé Varna, longées les plages remplies de « touristes neuneu » pour trouver un camping… Mais en vain… C’est à une heure du matin que nous trouvons enfin une plage vide, personne, juste nous les parasols et une cabine de massage avec deux lit! L’aubaine était trop belle, nous avons grignoté et avons posé notre duvet, la nuit fut excellent bien que courte car un réveil à 6h s’imposait avant l’arrivée des plagistes! Quand je me rends au bar de la plage pour acheter une bouteille d’eau, le serveur me dit qu’il nous a vu et que nous devons payer 5 liva par personne pour avoir dormi sur la plage soit 10 liva soit 5 euros pour nous deux! Je lui ai rigolé au nez et nous sommes parti, il y a des limites à ne pas pousser!
Nous avons bien rouler ce jour là, malgré la fatigue de la veille et nous avons trouvé une bulgarie plus déserte au nord, agréable et pas défigurée, un camping sur la plage tranquille où nous avons pu réellement nous reposer… Et ce matin après cette douce nuit, nous repartons sur notre Pino, mais après 1 km… Nouveau drâme, le pneu arrière éclate!!!!!!
La matière orange sortait de la chambre à air…
190 km avec un pneu à 5 euros, sachant que notre pneu avant qui doit couter dans les 40 euros avait fait 10000 kms, il est finalement beaucoup moins cher que le pneu à 5 euros, qui si on devait le changer tous les 200 kms nous reviendrai à 250 euros… Bref, nous étions bien embêté car nous étions content de trouver le calme mais pour le cout ça l’était un peu trop, pas un seul magasin à moins de… 20 kms? Et ce n’est qu’une suggestion…
Paul le bricoleur nous à fait un travail de pro, il a prit la chose en main à renforcé le pneu de l’intérieur, heureusement nous avions une chambre à air de rechange, puis il a entouré les différents trous du pneu avec de la chambre à air.
Ce pansement nous à permis de faire une vingtaine de kilomètres, suffisamment pour nous rendre en Roumanie, où nous avons trouvé un vendeur de pneux dans un bazard, le seul à la bonne taille avait un trou de 2 cms de long mais tant pis ça sera quand même mieux que le notre… Nous avons encore 50 kms pour nous rendre à Constanta reste à espérer que tout tienne le coup d’ici là et surtout qu’on y trouve un magasin de vélo… Pour se remettre de tout ça et pour la sainte Marie (d’ailleurs bonne fête à toutes les Marie!) Paul nous a fait des crêpes!
Fin des péripéties en Bulgarie voyons voir la Roumanie…